Re: Colère sur un espion - et après ?
Publié : 13 octobre 2014, 20:39
La mouvement vif d'Elerinna le poussa à tirer par pur réflexe une arme pour se défendre, mais les blessures ralentirent ses mouvements et son temps de réaction, si bien qu'une lame léchait déjà son coup avant de pouvoir placer son arme entre eux. Il choisit de soutenir son regard un instant, puis leva son bras pour lui montrer son arme, sentant au passage le tranchant s'enfoncer un peu plus à travers le tissus, et la ranger en toute douceur, essayant d'apaiser au mieux les tensions.
La jeune elfe en disait long, ce n'était pas un plan contre lui, au moins, c'était un début. Elle ne chercherait peut-être pas à l'asservir. Du moins, pas pour le moment. Il gagnait un peu de temps, et cela lui enlevait un poids.
- Pas mal, Grande Matriarche, vraiment pas mal. Je vous présente mes excuses pour mon comportement, mais je préférais m'assurer de certaines choses. Ce ne serait pas la première fois qu'une... Comment vous dites déjà ? Ah oui, une "crapule dans mon genre" se fait trahir et serve de faire valoir. De plus, rien ne me dit que vous n'avez pas conservé quelques derniers contacts à Cheel. Et si je puis me permettre, vous avez considérablement changé depuis votre exil, vous êtes plus forte, et bien plus sûre de vous que vous ne l'étiez autrefois. J'espère que vous saurez mieux leurs tenir tête à ces sales mégères. Quoique maintenant, il ne doit plus trop en rester grand chose maintenant, avec leur dernier vol plané, héhéhé.
Il écarta délicatement la dague de l'ancienne Matriarche. Cependant, il préféra calmer une dernière fois la tension palpable entre eux, appuyant volontairement sur l'ancienne fonction qu'elle occupait à Cheel, et lui montrant les blessures qu'il traînait depuis l'altercation.
- Ecoutez Grande Matriarche, que vous passiez votre colère sur moi passe, et je l'accepterai sans faiblir, mais enlevez cette envie de meurtre. A ce que je vois, votre vitesse a augmenté et vos réflexes aiguisés depuis la dernière fois que je vous ai vue vous battre. Je ne sais pas ce que donnerait un duel entre nous, mais vous savez tout autant que moi que je ne suis pas en état de me battre. Une autre fois peut-être.
Ne lui laissant pas le temps de répondre, il s'écarta à une distance suffisante pour prévoir tout nouveau mouvement agressif et tira de sa ceinture un bout de parchemin, celui-là même indiquant le lieu de rencontre, le montrant ainsi à l'elfe.
- Un cavalier me l'a donné peu avant mon arrivée, sans nulle autre indication. C'est précis et sans superflu. Pour tout dire, je m'attendais plutôt à rencontrer un intermédiaire de plus, et non à la votre. Je n'en reconnais pas l'écriture, mais elle n'est pas elfique. Je n'ai pas souvenir être intervenu hors de Cheel ces derniers temps, donc ce serait aller très loin pour une vengeance à mon encontre. A moins que vous ne vouliez ma mort pour autre chose. Non, ne répondez pas s'il vous plait. Si ça se trouve, nous faisons erreur depuis le début, et ce n'est pas VOUS la cible de tout ceci. Je doute qu'elle soit de la main du cavalier lui-même, juste un pauvre type que l'on a du payé pour qu'il me le donne. Tiens, en parlant de stells ! (Il lança au passage une bourse contenant une coquette somme à Elerinna.) Comme ça, vous aurez de quoi payer vos mercenaires et vous assurer leur loyauté. Mes fonds ne sont pas non plus extensibles, je crains ne pas pouvoir faire plus.
Il s'appuya contre un mur, tenant toujours le parchemin en hauteur entre l'index et le majeur. Il guettait la moindre réaction d'Elerinna, ne sachant pas vraiment à quoi s'attendre. Elle avait pas mal changé après tout, il fallait de nouveau observer cette personne et réévaluer non seulement sa personnalité et ce dont elle était capable. Il avait assez fait d'erreur pour aujourd'hui.
- Au fait, une dernière chose, lorsque vous commencerez vos premiers mouvements pour reprendre votre du, Grande Matriarche, appelez-moi. Je suis prêt à me battre à vos cotés, si je ne pourrai le faire de la même façon que n'importe quel mercenaire, je pourrai toujours veiller à éliminer ceux qui tenteront à votre vie. Après tout, pour traquer un assassin, il faut être un assassin. Que ce soit au nom des affaires que nous avons déjà traité ensemble, pour rattraper mon erreur, ou simplement au nom de votre règne sur Cheel, prenez-le comme vous le voulez, peu m'importe. Comme ça, vous pourrez garder cet acompte pour engager de la "vermine à mon image", si c'est ce que vous pensez de moi. (En chuchotant la dernière phrase.) D'après mes sources, un peu plus sûres cette fois, il semblerait qu'une ancienne famille de Cheel cherche à refaire surface. Ils auraient, paraît-il, de grandes ambitions. Il faudra que j'y fasse un tour.
Il commença à reprendre la marche, rangeant au passage le document à sa ceinture, se dirigeant vers un coin isolé de la cité pour retrouver quelques personnes qui pourraient l'aider.
La jeune elfe en disait long, ce n'était pas un plan contre lui, au moins, c'était un début. Elle ne chercherait peut-être pas à l'asservir. Du moins, pas pour le moment. Il gagnait un peu de temps, et cela lui enlevait un poids.
- Pas mal, Grande Matriarche, vraiment pas mal. Je vous présente mes excuses pour mon comportement, mais je préférais m'assurer de certaines choses. Ce ne serait pas la première fois qu'une... Comment vous dites déjà ? Ah oui, une "crapule dans mon genre" se fait trahir et serve de faire valoir. De plus, rien ne me dit que vous n'avez pas conservé quelques derniers contacts à Cheel. Et si je puis me permettre, vous avez considérablement changé depuis votre exil, vous êtes plus forte, et bien plus sûre de vous que vous ne l'étiez autrefois. J'espère que vous saurez mieux leurs tenir tête à ces sales mégères. Quoique maintenant, il ne doit plus trop en rester grand chose maintenant, avec leur dernier vol plané, héhéhé.
Il écarta délicatement la dague de l'ancienne Matriarche. Cependant, il préféra calmer une dernière fois la tension palpable entre eux, appuyant volontairement sur l'ancienne fonction qu'elle occupait à Cheel, et lui montrant les blessures qu'il traînait depuis l'altercation.
- Ecoutez Grande Matriarche, que vous passiez votre colère sur moi passe, et je l'accepterai sans faiblir, mais enlevez cette envie de meurtre. A ce que je vois, votre vitesse a augmenté et vos réflexes aiguisés depuis la dernière fois que je vous ai vue vous battre. Je ne sais pas ce que donnerait un duel entre nous, mais vous savez tout autant que moi que je ne suis pas en état de me battre. Une autre fois peut-être.
Ne lui laissant pas le temps de répondre, il s'écarta à une distance suffisante pour prévoir tout nouveau mouvement agressif et tira de sa ceinture un bout de parchemin, celui-là même indiquant le lieu de rencontre, le montrant ainsi à l'elfe.
- Un cavalier me l'a donné peu avant mon arrivée, sans nulle autre indication. C'est précis et sans superflu. Pour tout dire, je m'attendais plutôt à rencontrer un intermédiaire de plus, et non à la votre. Je n'en reconnais pas l'écriture, mais elle n'est pas elfique. Je n'ai pas souvenir être intervenu hors de Cheel ces derniers temps, donc ce serait aller très loin pour une vengeance à mon encontre. A moins que vous ne vouliez ma mort pour autre chose. Non, ne répondez pas s'il vous plait. Si ça se trouve, nous faisons erreur depuis le début, et ce n'est pas VOUS la cible de tout ceci. Je doute qu'elle soit de la main du cavalier lui-même, juste un pauvre type que l'on a du payé pour qu'il me le donne. Tiens, en parlant de stells ! (Il lança au passage une bourse contenant une coquette somme à Elerinna.) Comme ça, vous aurez de quoi payer vos mercenaires et vous assurer leur loyauté. Mes fonds ne sont pas non plus extensibles, je crains ne pas pouvoir faire plus.
Il s'appuya contre un mur, tenant toujours le parchemin en hauteur entre l'index et le majeur. Il guettait la moindre réaction d'Elerinna, ne sachant pas vraiment à quoi s'attendre. Elle avait pas mal changé après tout, il fallait de nouveau observer cette personne et réévaluer non seulement sa personnalité et ce dont elle était capable. Il avait assez fait d'erreur pour aujourd'hui.
- Au fait, une dernière chose, lorsque vous commencerez vos premiers mouvements pour reprendre votre du, Grande Matriarche, appelez-moi. Je suis prêt à me battre à vos cotés, si je ne pourrai le faire de la même façon que n'importe quel mercenaire, je pourrai toujours veiller à éliminer ceux qui tenteront à votre vie. Après tout, pour traquer un assassin, il faut être un assassin. Que ce soit au nom des affaires que nous avons déjà traité ensemble, pour rattraper mon erreur, ou simplement au nom de votre règne sur Cheel, prenez-le comme vous le voulez, peu m'importe. Comme ça, vous pourrez garder cet acompte pour engager de la "vermine à mon image", si c'est ce que vous pensez de moi. (En chuchotant la dernière phrase.) D'après mes sources, un peu plus sûres cette fois, il semblerait qu'une ancienne famille de Cheel cherche à refaire surface. Ils auraient, paraît-il, de grandes ambitions. Il faudra que j'y fasse un tour.
Il commença à reprendre la marche, rangeant au passage le document à sa ceinture, se dirigeant vers un coin isolé de la cité pour retrouver quelques personnes qui pourraient l'aider.