Terres Divines : Le Forum

Quelques jours s'était écoulés depuis que Lestat et l'armée des Damnés avaient quittés Valoundra pour rejoindre Urpis, première étape de leur voyage. Du haut de sa monture, le souverain avançait suivi de prêt par ses troupes auxquels deux nouvelles recrues s'était ajoutées. Deux vampires purifiés ayant reniés leur peuple pour servir la grande déesse. Lestat, après en avoir avisé son conseil, s'était réjoui de cette arrivée, en effet LeKaiser et Delpiero étaient deux vampires à la force reconnue et les compter parmi eux serait un avantage certain depuis le départ de Takhisis, partie rejoindre l'Ordre Noir.

Enfin la silhouette du village d'Urpis se détacha à l'horizon de la brume matinale qui enveloppait la plaine voisine. Le calme régnait encore en maître, mais plus pour très longtemps. Lestat ordonna à Laethan et Delpiero d’empêcher quiconque de sortir en bloquant les portes puis, après un coup d'éperon à sa monture, le roi entra dans la ville, laissant ses troupes à l'extérieur. Le premier cri serai le signal.

Traversant le dédale des ruelles de la ville, le vampire repéra quelques proies, toute la ville était encore à se réveiller d'une des longues nuits d'Urpis, ville de vice. Enfin il arriva sur la place centrale, stoppant son cheval, il avisa une estrade qui semblait servir aux annonces publiques. Plusieurs personnes se trouvait à cet endroit, dont un drow nommé Icewing. Le sourire de Lestat éclaira son visage d'une lueur malsaine, tandis que le glissement métallique de la lame contre le fourreau se faisait entendre. La lame du katana siffla tandis qu'il arrachait un cri au drow, laissant sur son visage une plaie béante.

*C'est parti*.

En effet, à peine le cri eut il retentit que déjà les damnés se ruèrent dans la ville, mettant boutiques et étals à feu et à sang. Lestat descendit de son cheval et monta sur l'estrade. Le corps sans vie d'Icewing tomba devant lui face aux assauts de Nimedis, mais cela ne le troubla pas. Après s'être éclairci la voix il s'adressa aux personnes qui pouvait encore l'entendre.

-"Peuple d'Urpis! Votre sang est notre! Soumettez vous au peuple Damné et à la grande Hécate!"

Le rire de Lestat éclata, plus tonitruant que jamais, résonnant dans les oreilles des proies comme les trompettes de l’apocalypse.

Une silhouette sombre jaillit dans le dos d'un homme qui hurla de surprise et le propulsa au sol, le poing serré dans la chevelure de sa victime le vampire lui tira la tête en arrière et plongea ses crocs dans la nuque frissonnante, la force surhumaine de la mâchoire damnée suffit à déchirer la carotide de l'humain dans un flot sanguinolent. C'était ça être damnée.

Irina observait le massacre avec délectation, savourant la montée en puissance des vampires de Valoundra. Il s'agissait de la première sortie de Valoundra pour certains, les gestes étaient hésitant au commencement puis une fois le premier sang versé la damnation prenant le dessus, il se révélèrent bien plus rapides, plus précis, plus cruel au risque de sombrer dans une démence totale. Irina usa de son arme à plusieurs reprises, criblant de traits noirs la populace résistante qui tentait de riposter contre les vampires plongés dans leur festin.

- Hécate sera ravit...

La terrible déesse lui manquait.

La Moisson pouvait commencer, en quête de sang et de violence.

Nous étions arrivés à Urpis pour tuer, faire une récolte abondante de sang frais tant que cela était possible.
À peine arrivés, je reçus l'ordre, ainsi que notre nouvel allié Delpiero, de bloquer les sorties de la ville. Je m'occupais donc du passage vers les plaines du nord, et observais le massacre, sans réellement y prendre part. Je tuais ben quelques paysans qui tentaient de fuir, mais rien de bien divertissant... tout juste avais-je pu attraper un bourru grognon un peu plus fort que les autres, et y tenter quelques expériences... Par exemple en utilisant des morceaux de cet homme pour le tuer ?
J'enfonçais mon poing dans son ventre avec violence et lui enroulait l'intestin autour du cou, puis l'enroulais l'autre bout à un des poteaux des portes de la ville.

Je retournais finalement à ma garde et à ma contemplation... attendant la fin du massacre pour quitter mon poste et aller boire quelques gouttes.